Mammifère, ordre des Ongulés, famille des Equidés.
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espèce animale, la plus évoluée
Critique proposée par Frank Michel
Au cours du XIXeme, nos société occidentales sont passées d'une vision dichotomique du monde terrestre (d'une part les humains, à l'image de Dieu, d'autre part les animaux), inspirée des religions monothéistes, à une vision gradualiste inspirée du darwinisme. Dans ce dernier cas, il y a toute une hiérarchie très progressive allant des animaux les "moins évolués" (comme les bactéries) à l'animal "le plus évolué" (l'humain), le tout étant généralement représenté par une pyramide chapeautée par notre espèce.
Cette vision du monde paraît aujourd'hui passablement caricaturale. Les spécialistes de l'évolution sont aujourd'hui nombreux à considérer ce modèle comme dépassé, je
ne saurais que vous référer aux ouvrages de vulgarisation de Stephen Jay Gould pour en avoir une bonne illustration. Etre "plus ou moins évolué" ne veut pas dire grand chose ; et s'il fallait y donner un sens, je pencherai pour dire "avoir plus ou moins de succès du point de vue de l'évolution des espèces", c'est-à-dire, "avoir une aptitude plus ou moins grande à assurer sa survie en nombre et durablement sur la planète". Or, de ce point de vue là, rien ne permet d'affirmer que l'homme est un succès. Il y a encore quelques dizaines de milliers d'année, l'espèce humaine comptait très peu de membres qui survivaient comme ils pouvaient terrés dans des grottes. L'homme de
néandertal n'a pas survécu (alors qu'il était probablement aussi intelligent que nous), et le sapiens, selon certains spécialistes, a pu même lui aussi frôler l'extinction lors de périodes particulièrement froides.
Aujourd'hui l'humain est en situation dominante sur la planète mais cet
domination est extrèmement récente et instable. Rien ne permet de penser qu'elle va durer.
Par contre, certains dinosaures qui ont dominé sur terre pendant des
dizaines de millions d'années, ou même tout simplement le lombric peuvent être considérés comme des réussites de l'évolution des espèces.
Plutôt que de parler de l'animal "le plus évolué", je proposerais donc de parler de l'animal "le plus complexe" mais en prenant bien entendu le soin de définir ce que l'on entend par "complexe". De toutes façons, il faut se méfier des titres auto-attribués. L'humain est très enclin à s'envoyer lui même des compliments et des titres, mais sur beaucoup de points, ils est largement surclassé par d'autres espèces (sur la perception des objets dans l'espace par exemple, ou il est dépassé par les chimpanzés ; ou sur la reconnaissance des odeurs, ou il est ridicule devant le chien). Bref, l'humain est un être supérieur selon des critères définis par les humains eux-mêmes. On peut sans problème écrire des tests d'intelligence où les
hommes sont meilleurs que les femmes ; et d'autres où les femmes sont
meilleures que les hommes. Ou telle ou telle société meilleure que telle ou telle autre. Il en va de même pour la comparaison des espèces.
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étiologie
Etude des causes des maladies. Ensemble des causes d'un phénomène.
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expérimentation
Type de recherche dans la laquelle le sujet, humain ou animal, est placé dans une situation conçue spécifiquement pour des motifs de recherche. Le chercheur contrôle et manipule les composantes de la situation dans laquelle le sujet est placé. In L'éthique dans les sciences du comportement, J-P. Caverni, Puf, 1998.
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faux positif ou faux négatif
Le premier type d'erreur de classification consiste à classer, à la suite de l'expérimentation, une substance X comme étant cancérogène alors qu'elle ne l'est pas (Faux positif). Le deuxième type d'erreur consiste à classer une substance Y cancérogène, dans le groupe des non cancérogènes (Faux négatif).
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Felis
Mammifère, ordre des Carnivores, famille des Félidés.
Flourens Pierre
Physiologiste français (Maureihlan, hérault, 1794 - Montgeron, Essone, 1867).
Utilisateur de la méthode anatomo-clinique, le cerveau était pour lui tout à la fois un organe du "sentir" et du "percevoir", du "mouvoir" et du "vouloir". Mais, percevoir et vouloir, les seules fonc tions localisées dans les lobes cérébraux, étaient indissociables et réunies en une seule entité : l'intelligence. Il refusait le principe des localisations corticales et affirmait que les diverses aires du cortex avaient des propriétés équivalentes, comme Lashley plus tard. Il intervertit les nerfs responsables de
l'élévation et de l'abaissement de l'aile d'un coq et montra que ce dernier volait tout aussi bien qu'avant l'expérience. Il localisa le centre respiratoire dans le bulbe au niveau de l'origine des nerfs pneumogastriques (noeud de Flourens). Il étudia les fonctions du cervelet et son rôle dans le sens de l'équilibre ainsi que le rôle du périoste dans la formation des os. Il participa aux recherches sur l'utilisation du chloroforme comme anésthésique. Il critiqua le transformisme de Darwin. Recherches expérimentales sur les propriétés et les fonctions du système nerveux dans les animaux vertébrés, 1824; Histoire des travaux et des idées de Buffon, 1850 ; Examen de l'origine des espèces de Darwin, 1864. Il fut membre de l'Académie française en 1840.
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Galien Claude (de Pergame), en grec Klaudies Galênos, en latin Claudius Galenus
Médecin grec (Pergame, vers 130 - Rome ou Pergame vers 201). Ses connaissances furent acquises par la chirurgie et la dissection d'animaux. Il rendit compte des effets de la section de la moelle épinière et décrivit l'aqueduc de Sylvius ainsi que plusieurs nerfs crâniens. Galien prétendait que le sang ne circule pas mais qu'il passe de la droite à la gauche du coeur par de minuscules pores situés dans la paroi séparant les deux ventricules. L'humorisme jamais clairement exposé chez Hippocrate prend chez lui une rigidité doctrinale. Il resta pour des siècles l'autorité supérieure de la physiologie et de la médecine. La structure éminemment complexe des corps vivants était imputable à l'action d'un "faculté formatrice" renvoyant à une intelligence organisatrice. Le monde est l'oeuvre d'un créateur sage et tout-puissant. Il réalisa certaines expériences pour démontrer l'innéité de certains comportements chez la chèvre. De
l'usage des différentes parties du corps humain. 1659, Paris, Du Mesnil.
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Galton sir Francis
Physiologiste, anthropologue et psychologue anglais (Birmingham, 1822 - Haslemere, 1911). Cousin de C. Darwin, il fut un pionnier des statistiques modernes. Il pensait que la mensuration était le critère primordial de toute étude scientifique. Il entreprit même une enquête statistique sur l'efficacité de la prière. Sa croyance, que même les comportements les plus enracinés dans la société avaient une composante innée, l'amena à étudier l'hérédité et les différences individuelles (héréditarisme; Hereditary Genuis, 1869; English men of science, their nature and nurture, 1874; Inquires into Human Faculty and its Development, 1883; Natural Inheritance, 1889). L'anthropométrie et le mesurage des crânes et des corps furent parmi les critères les plus utilisés. Il étudia le niveau d'intelligence d'un individu à l'aide de l'étalonnage des tests. Il fut un des fondateurs de "l'eugénisme" (Essays on Eugenics, 1909). Mais, il fut un des premiers à réaliser que les valeurs moyennes attachées à des populations biologiques pleines de variabilité ne sont que des artifices de calcul.
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Geoffroy Saint-Hilaire Isidore
Naturaliste (Paris, 1805-1861).
Il proposa en 1859 le terme d'éthologie avec la définition suivante : "étude des relations des Etres organisés dans la famille et la société, dans l'agrégat et la communauté". Il
entrepris l'étude des anomalies du développement (Tératologie).
Histoire naturelle des règnes organiques, Masson, 1859.
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Harvey William
Médecin anglais (Folkestone, 1578 - Hampstead, Essex, 1657).
Auteur ayant cherché à vérifier la vérité Aristotélicienne par une approche expérimentale. On lui attibue la découverte de la circulation sanguine et du rôle du coeur (Exercitatio anatomica de motu cordis et sanguinis in animalibus 1628). Il établit expérimentalement (par compression et relachement des veines du bras) que "le sang circule, par les veines, vers les parties supérieures et le coeur". En effet Aristote et Galien prétendaient que le sang ne circule pas mais qu'il passe de la droite à la gauche du coeur par de minuscules pores situés dans la paroi séparant les deux ventricules. Il pensait que les esprits animaux ne circulaient pas dans les nerfs, mais plutôt s'irradiaient "comme la lumière dans l'air, peut être comme le flux et le reflux dans la mer". Il observa le développement de l'embryon de poulet, et les premiers stades de la formation du foetus des mammifères (Exercitationes de generarione animalium 1651).
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homéostasie
Grec homoios, comme, ou semblable et stasis, qui reste tel quel. Un état d'équilibre dynamique dans les processus somatiques.
Tendance de l'organisme à maintenir ses divers paramètres, sinon à des valeurs constantes, du moins à des valeurs ne s'écartant pas trop de la normale. Par exemple, le maintien de la température, du sucre dans le sang, du débit liquidien, de la tension artérielle, de la composition chimique du milieu intérieur.
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hominiens
Ancien sous-ordre des primates comprenant deux familles fossiles, les Australopithécidés et les Hominidés, et un seul représentant actuel, l'homme. Il est regroupé avec l'ancien
sous-ordre des simiens dans le sous-ordre des anthropoïdes.
Hominoïdes
Superfamille de Primates qui comprend les singes du groupe des Samiangs et des gibbons, les Grands Singes supérieurs (Chimpanzés, Gorilles et Orangs-outans) et l'Homme.
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Homo sapiens
Espèce succédant à H. erectus et précurseurs directs de l'humanité actuelle. Quatre sous-espèces sont reconnues H. s. soloensis, H .s. rhodesiensis, H. s. neanderthalensis et H. s. sapiens. Des formes intermédiaires entre H. erectus et H. sapiens existent au Pléistocène moyen datés de 0,7 à 0,125 MA (Swanscombe, Angleterre ; Bilzingsleben, Steinheim, Allemagne ; Petralona, Grèce ; Vértèsszöllös, Hongrie ; La Chaise, France
; carrière Thomas, Maroc ; Kibish d'Om, Ethiopie ; Baringo, Kenya ; Ndutu d'Oldevai, Tanzanie ; Bodo, Ethiopie ; Maba, Changyang, Dingcun, Xujiayao et Dali, Chine).
Homo sapiens neanderthalensis
Sous espèce de Homo sapiens, archaïque, cantonnée à l'Europe, au Proche Orient et Asie, apparue vers -200.000 ans. Crâne pourvu de gros bourrelet sus-orbitaire et occipitaux, ainsi que par une épaisseur variée des os de la voûte crânienne. Les parois latérales sont moins déprimées vers le haut que celles de l'H. erectus. Sa capacité crânienne était plus élevée que celle d'Homo sapiens sapiens (1450 cm3). Cette sous-espèce s'est éteinte vers -35.000 ans. Plus de 100 fossiles ont été découverts. Le premier à Neanderthal en Allemagne en 1856. On en a trouvé en Belgique, en France, en Allemagne, à Gibraltar, en Yougoslavie, en Italie, au Portugal, en Espagne, en URSS, en Israël, en Iran, au Liban, en Cyrénaïque (Haua Fteah), au Maroc (Djebel Irhoud).
Homo sapiens rhodesiensis
Sous espèce d'H. sapiens, archaïque, cantonné à l'Afrique orientale et méridionale. Crâne pourvu de gros bourrelet sus-orbitaire et occipitaux, ainsi que par une épaisseur variée des os de la voûte crânienne. Les parois latérales sont moins déprimées vers le haut que celles de l'H. erectus. Volume endocrânien moyen : plus de 1250 cm3.
Crânes de Kwabe ou Broken Hill, Zambie ; Hopefield ou Elands-fontein, Saldanha Bay, Afrique du Sud ; Cave of Hearths, Makapangast, Transvaal septentrional ; lac Eyasi, Tanzanie.
Homo sapiens sapiens
Sous-espèce d'Homo sapiens, homme moderne, apparue vers -200.000 ans. Les premiers représentant en Europe furent des hommes de Cro Magnon. Ils produisirent les peintures sur les parois des grottes. Vers -10.000 ans, ils inventèrent l'agriculture et la domestication des animaux (Révolution néolithique). Vers -7.000 ans, débutèrent la réalisation des cités-états. Des vestiges de cet homme moderne ont été découvert dans le site de SKHUL en Israël ; ils ont été datés entre 81.000 et 101.000 ans.
Homo sapiens soloensis
Sous espèce d'H. sapiens, archaïque, cantonné à Java. Crâne pourvu de gros bourrelet sus-orbitaire et occipitaux, ainsi que par une épaisseur variée des os de la voûte crânienne. Les parois latérales sont moins déprimées vers le haut que celles de l'H. erectus. Volume endocrânien moyen de 1151 cm3. Ngadong, Java, Indonésie.
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humanitarisme républicain
Anticartésianisme allié à l'anticléricalisme républicain du XIXème siècle qui voit dans une différence de degré et non de nature entre l'homme et l'animal. Les animaux (nos frères inférieurs) sont des êtres sensibles et doivent nous inspirer un certaine compassion. Il a été défendu par Michelet et Clemenceau, par exemple.