LLe WWF-Fonds Mondial pour la Nature
est la plus grande et la plus expérimentée des organisations
non gouvernementales de conservation de la nature. Elle
compte un réseau d'organisations nationales et d'associés
dans le monde entier ; plus de 4,7 millions de personnes soutiennent
ses activités. Sa mission? Assurer la conservation de la
nature et des processus écologiques:
Le but ultime du WWF est d'enrayer,
voire de renverser la dégradation de plus en plus rapide
du milieu naturel de notre planète et de contribuer à
l'avènement d'un monde d'harmonie entre l'homme et la nature.
Depuis sa création, en 1961,
le WWF a investi plus de US$ 525 millions dans non moins de 11.000
projets, répartis entre 149 pays. S'appuyant sur des bases
scientifiques solides, le WWF soutient activement des programmes
de terrain axés sur la conservation de la nature dans le
monde entier. Dans tout ce qu'il entreprend, le WWF encourage
le développement écologiquement rationnel.
Le nouveau plan stratégique
du WWF - Priorités globales jusqu'à l'an 2000
- précise où et comment l'organisation devra
dépenser ses ressources limitées, de façon
à assurer le plus d'impact possible. Trois domaines clés
seront privilégiés: les forêts, les écosystèmes
d'eau douce, et le milieu marin et côtier.
Le WWF International bénéficie
de fonds de dotation tels que Les 1001: un Fonds pour la nature,
établi en 1970 pour couvrir les dépenses d'administration
de base de l'organisation, garantissant ainsi que la totalité
des dons versés en faveur de la conservation de la nature
sont effectivement utilisés à cette fin. Les campagnes internationales retentissantes que mène le WWF contribuent à sensibiliser le public aux grands problèmes de l'environnement et à influencer les décisions de principe, aux plans national et international. Les thèmes des campagnes en cours vont de l'interdiction du commerce illicite de cornes de rhinocéros et d'os de tigres à l'encouragement des pratiques forestières durables, en passant par la réduction des émissions de gaz à effet de serre et les pressions en faveur d'un commerce plus équitable entre pays industrialisés et en développement.
Dès sa création, le
WWF a collaboré avec d'autres groupes partageant ses objectifs.
Il a notamment apporté un soutien considérable à
l'UICN-Union mondiale pour la nature; au Centre mondial de surveillance
continue de la conservation de la nature (CMSC); à BirdLife
International (ICBP, exConseil international pour la protection
des oiseaux); au Bureau international de recherches sur les oiseaux
d'eau et les zones humides (BIROE); et à la Fondation Charles
Darwin.
En 1980, avec l'UICN et le PNUE (Programme
des Nations Unies pour l'environnement) le WWF a publié
la Stratégie mondiale de la conservation. Une version
révisée et mise à jour, intitulée
Sauver la planète - Stratégie pour l'avenir de
la vie, a été lancée par les mêmes
partenaires en octobre 1991, dans plus de 60 pays. Sauver la
planète préconise 132 actions que peuvent mener
tous les habitants de la planète, quel que soit leur niveau
sociopolitique, pour sauvegarder ou améliorer leur
environnement, tout en accroissant leur qualité de vie.
Ces thèmes clés ont été largement
repris en 1992 à Rio par la Conférence des Nations
Unies sur l'environnement et le développement (CNUED),
le « Sommet de la Terre ».
Appuyé par des gouvernements,
des organisations non gouvernementales de conservation de la nature
et des groupements religieux et culturels, le WWF s'attache à
répondre aux besoins de conservation locaux, en collaboration
avec les communautés locales. Il finance également
des programmes d'éducation et de formation destinés
aux administrateurs des parcs et de la faune sauvage, aux écologues
et aux enseignants, et oeuvre de concert avec des associations
commerciales et industrielles à l'amélioration des
pratiques environnementales.
Le WWF joue aussi un rôle de
premier plan dans la surveillance du commerce des espèces
sauvages. Avec l'augmentation de la demande de ressources naturelles,
induite par la croissance démographique, le commerce international
des espèces sauvages - qui équivaut à plusieurs
milliards de dollars par année - est devenu l'une des principales
causes de la régression massive de nombreuses espèces
végétales et animales. La surexploitation de certaines
espèces est telle qu'elle les pousse au bord de l'extinction.
Ce grave problème a conduit à l'élaboration,
en 1973, de la Convention de Washington sur le commerce international
des espèces de faune et de flore sauvages menacées
d'extinction, la CITES, en vigueur depuis 1975, à laquelle
adhèrent aujourd'hui 130 Etats. En 1976, l'UICN a établi
TRAFFIC (Analyse des registres du commerce de la faune et de la
flore), financé en bonne partie par le WWF, dont la mission
est de surveiller le commerce mondial des animaux et des plantes
sauvages et de dresser des rapports. Grâce à son réseau mondial regroupant 23 organisations nationales, 4 associés et 22 bureaux régionaux, le WWF contribue à sensibiliser le public à la nécessité urgente de protéger le milieu naturel.
Les revenus du WWF proviennent principalement
de dons, legs et contributions d'individus concernés par
la défense de l'environnement. Un don au WWF est un investissement
qui contribue à sauvegarder le monde naturel.
Compléments d'information
WWF continues to be known as World Wildlife Fund in Canada and the United States |
Copyright 1996, The World Wide Fund For Natu
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