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La zone d’influence du Parc National de Taï (PNT) s’articule autour d’un concept appelé Espace Taï, l’objectif étant la conservation d’une grande surface de forêt dense humide de l’Afrique de l’Ouest.
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Aujourd’hui, nous pouvons affirmer que cette partie de la Côte d’Ivoire dispose, si l’on tient compte de la réserve du N’Zo contiguë au parc dans sa partie Nord, d’une couverture forestière continue de près de 550 000 ha.
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Cette unité se présente comme une forêt très ancienne. C’est ce qui explique sa grande richesse biologique et l’existence de nombreuses espèces endémiques.
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De ces 150 espèces de mammifères qui vivent dans le bloc forestier de type guinéen, la distribution de 12 espèces est limitée uniquement à la région où se trouve le Parc National de Taï.
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Selon certains résultats scientifiques, il semble très probable que le PNT soit situé dans l’un des centres endémiques dans les forêts denses humides de l’Afrique occidentale et centrale (Booth, 1958Â ; Grubb, 1982Â ; Haffer, 1982).
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La grande importance de cet écosystème particulier a attiré très tôt l’attention aussi bien du Gouvernement ivoirien que de celle des Institutions internationales (inscription à la fois sur la liste des Réserves de la Biosphère en 1978 et Patrimoine Mondial en 1982).
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Dans le cadre de la recherche des solutions pour une meilleure gestion du PNT, la KfW, (Coopération Financière Allemande) ayant pris la décision d’appuyer le programme sectoriel forestier du Gouvernement, a confié à la GTZ (Coopération Technique Allemande), la réalisation du Projet intitulé
"Projet Autonome pour la Conservation du Parc National de Taï".
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Ainsi, par arrêté N° 198/MINAGRA du 2 juillet 1993 le Projet Autonome pour la Conservation du Parc National de Taï (PACPNT) a été créé en tant que unité d’appui dans la gestion du Parc National de Taï, son siège étant fixé à San Pédro.Pour le moment, outre la KfW et la GTZ qui constituent les principaux bailleurs de Fonds , le WWF et le Centre Suisse apportent leur contribution pour la sauvegarde de ce patrimoine. La superficie totale du Parc est de 454 000 ha (y compris la zone de protection).
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L’objectif global est formulé de la manière suivante :
"la conservation à long terme de l’écosystème du PNT est assurée".
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Objectif du
Projet
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Un plan pilote d’aménagement intégré du PNT et de ses zones environnantes est élaboré et partiellement mis en application avec la participation des populations riveraines".
L’atteinte de cet objectif passe par 6 résultats essentiels :
1 - Les infrastructures administratives, matérielles et de gestion sont mises en place ;
2 - Les bases organisationnelles et structurelles pour la surveillance efficace du PNT sont améliorées ;
3 - La sensibilisation de la population aux questions environnementales est renforcée ;
4 - Un aménagement durable des ressources est initié et renforcé autour du PNT.
5 - Les conditions de développement de l’écotourisme dans le PNT sont définies et partiellement appliquées.
6 - les bases du suivi scientifique du Projet sont définies et partiellement appliquées
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Objectif global
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Les Parcs Nationaux de la Côte
d'ivoire sont gérés de manière durable
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Objectif du Projet
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La conservation du PNT est assurée en collaboration avec la population riveraine et
la communauté internationale. La réalisation de ces objectifs passe par les résultats
suivants :
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 1 - La pérennisation du financement des mesures de conservation du PNT est assurée ;
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 2- La gestion financière et organisationnelle adaptée au besoins du PNT est assurée
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3 - Les mesures d'aménagement ont conduit à une stabilisation écologique du Parc ;Â
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4 - Des mesures visant la réduction de la pression sur le PNT et sa périphérie sont mises en œuvre par les populations riveraines ;
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5 - L'écotourisme est devenu un facteur important pour le PNT et sa zone riveraine
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Mission
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- Lutter contre toutes les formes d’agression du PNT
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- Réaliser les aménagements nécessaires
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-
coordonner l’ensemble des activités des Postes
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Objectifs
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- Couvrir toute l’étendue du PNT
par des patrouilles
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- Appréhender toutes personnes portant atteinte à l’intégrité
du PNT
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Les résultats de la surveillance
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Observations
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L’observation des graphiques des résultats de la surveillance sur la période de 1996 à 2004 indique les éléments suivants :
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Le
nombre total de délinquants saisis est de 579 soit une moyenne de 90 saisies
par an avec un maximum en 1999.
La chasse représente 81% des délits .
On
observe une croissance des saisies de 1996 à 1999 et une baisse de celles-ci à
partir de 2000.
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Analyses
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La croissance des saisies pendant
la période de 1997 à 1999 est dû d’une part à la mise en place de primes de saisies et d’autre part à
l’avènement de la deuxième phase du projet. Cette phase a permis de mettre à la disposition des unités
de surveillance, des moyens de travail adéquats.
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La baisse de saisies de
délinquants à partir de 2000 s’expliquerait par plusieurs raisons :
Tout d’abord par la réduction du
braconnage, conséquence de la baisse de fréquentation du parc par les
contrevenants, en relation étroite avec les mesures antérieures prises par le
projet..
En outre, la situation de crise
dans le pays a entraîné de nouveaux comportements : le contrôle stricte et
intensif de la circulation des armes à feu et des munitions par les forces de
défense et de sécurité, ont contribué à créer une rupture de
l’approvisionnement en matériel de chasse.
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Enfin, Les résultats du suivi
écologique montrent une stabilité des espèces de population animale, cela
confirmerait cette réduction observée au niveau des saisies.
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Mission
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Suivre régulièrement l’évolution
des surfaces dégradées et de l’effectif des animaux dans le PNT.
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Objectifs
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Le
bio monitoring a pour objectifs de :
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observer
et décrire le comportement et la dynamique des populations animales
biomonitrices.
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intégrer
et évaluer les impacts écologiques des mesures de gestion du Parc.
-Â Â Â Â Â Â Â Â
Proposer
des mesures d'aménagement pour contrer les menaces sur la biodiversité.
-Â Â Â Â Â Â Â Â
Prévoir
des zones de conflits animaux – homme pour en prendre compte dans
l’aménagement.
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La
réalisation
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L’enregistrement permanent des phénomènes dynamiques au niveau de la faune afin de permettre un réorientation des mesures d’aménagement et de surveillance si un développement nuisible à l’écosystème vient à apparaître.
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Le bio monitoring est réalisé par des groupements de villageois, composés d’anciens braconniers ou aides braconniers reconvertis et formés afin qu’ils puissent assurer la collecte des données.
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Transects de biomonitoring
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Soixante quinze (75) espèces animales sont actuellement considérées comme bio indicatrices.
Les critères identifiés pour la sélection de ces espèces sont les suivants :
-l’endémisme,
-la vulnérabilité,
-la menace de disparition,
-le braconnage intensif,
-la rareté,
-le rôle dans la dispersion des graines et
dans la régénération de beaucoup d’espèces de plantes et,
-l’indication pour la qualité et le type
d’habitat.
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Les
résultats
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1999 est l’année de la mise en place du programme de biomonitoring dans le parc national de Taï. Les activités essentielles de la cellule suivi écologique ont consisté dans un premier temps à la formation des écologues à la connaissance des animaux et à l’apprentissage des méthodes de collectes de données sur la faune suivant la technique de distance sampling..
Au cours de cette année, l’accent était mis sur les groupes des espèces vus sans tenir compte du nombre d’individus qui les composent.
En 2000 et 2001, l’estimation du nombre d’individus par groupe de primate a été introduite dans la méthode, mais les écologues villageois avaient tendance à surestimer le nombre d’individus par groupe. Après consultations des chercheurs travaillant sur les primates, nous avons procédé à la formation des écologues sur le comptage du nombre d’individus par groupe d’espèces de primates. Après plusieurs mois de travail, leurs estimations du nombre d’individus sont devenues un peu plus réalistes. C’est ce qui donne l’impression qu’il y a une chute de la population des primates à partir de 2002.
Les données de 2002 les analyses ont donné un effectif d’environs 550000 individus (soit 1 ind/ha) avec un taux d’erreur de 4Â ,52% et environs 2900 observations.
En 2003, pour des raisons liées à la rébellion armée, bien que le PNT n’ait pas été touché, les activités de biomonitoring ont été suspendues de janvier 2003 à juillet 2003. Les données collectées au cours des 6 derniers mois de 2003 ont fourni un effectif approximatif de 500000 individus avec un taux d’erreur de 8,26% et environs 790 observations.
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L’effectif des céphalophes en 2000 était estimé à environ 40000 individus. Avec la révision de la méthode de comptage en 2001, cet effectif a été estimé à une soixantaine de mille d’individus et est resté plus ou moins constant au cours de l’année 2002 en 460 observations contre 580 observations en 2001 (6,93% de taux d’erreur pour les 2 années) .
En 2003, les collectes de données ont été réalisées en moyenne sur 5 mois. Il y a eu au total 130 observations pour un effectif estimé à environ 40000 individus avec un taux d’erreur estimé à 13,75%.
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L'interprétation des images
satellitales de 1991/1993 et 1998 ont permis de :
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-
Décrire la situation actuelle et passée du couvert forestier du PNT
- Évaluer l'évolution de sa surface sous forme de bilan forêt / non forêt
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 |
PNT |
RFN |
||
 |
1991-1993 |
1998 |
1991-1993 |
1998 |
Surface observée |
457,261 ha |
432,080 ha |
60,230 ha |
35,906 ha |
Surface forêt |
451,356 ha |
429,376 ha |
58,430 ha |
35,43 ha |
Surface non forêt |
5,905 ha |
2,704 ha |
2,080 ha |
476 ha |
Taux de couverture Par rapport à la surface observée |
 98 % |
 99,4% |
 96,5% |
 98,6% |
Bilan |
+ 0,7% |
+ 2,1% |
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nMISSION
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Contribuer à un développement local
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Assurer une éducation
environnementale afin de favoriser un mieux être des communautés
riveraines du PNT et leur adoption des idées de conservation de la nature
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Objectif
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Le PNT et la population riveraine
coopèrent pour réduire les pressions
sur les ressources du PNT
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Trois
( 3 ) grands axes
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1- Contribution à la lutte contre la pauvreté et améliorer les conditions de vie de la population par le développement des projets économiques et sociaux
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2- Intensification et intégration agriculture élevage pour la stabilisation de l'agriculture et l'augmentation de la protéine animale.
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3- Promotion de l'éducation environnementale par l'information, la sensibilisation et l'éducation.
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Au
niveau du développement local
Â
Contribution
à la lutte contre la pauvreté et amélioration des conditions de vie de la
population.
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1 – Projets économiques appuyés
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 Période  |
 Nombre de
projets |
  de 1997 à septembre 2002  |
  76 |
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N.B. L'année 2003 a été consacrée essentiellement à la
consolidation des acquis compte tenu de la crise
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2 – Projets
sociaux
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 Période  |
 Nombre de
projets |
 Nombre de
villages |
  de 1997 à décembre 2003  |
   7 |
   5 |
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Analyse
des données
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En moyenne 12 projets économiques et 1 projet social sont appuyés par an.
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Les projets économiques ont été individuels de 1997 à 1999 cela a permis d'encadrer beaucoup de sites en même temps.
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A partir de 2000, les projets économiques appuyés sont en général des groupements de villages entiers. Le nombre de personnes encadrées s'est donc accru.
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La comptabilité de gestion des groupements a conduit à diminuer le nombre de sites encadrés. Cela explique le décroissement observé sur la figure à partir de 2000.
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Avec l'avènement des groupements, la collaboration avec des structures autour du PNT s'est avéré nécessaire comme le montre le tableau suivant :
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ETAT DE COLLABORATION AVEC LES STRUCTURES AUTOUR DU PNT
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 Libellé |
 Nature |
 Convention établie |
 Convention en cours  |
 Mission |
 1. ANADER  2. Vie et Forêt  3. SOS Taï  4.Barrière verte  5. ACIP/ZVP  6. WWF  7. P.A.M   8. I.E.P.Soubré   .9
CSRS/AVS Â 10. WCF Â |
 Structure  ONG  ONG local  ONG Local  ONG
national  Structure  Org.internationale   Structure   Projet  ONG |
 X  X  X      X     X   |
       X  X    X   X   X  X |
Appui technique organisationnel gestion  Sensibilisation  Sensibilisation  Sensibilisation  Sensibilisation  Education. Sensibilisation  Lutte contre la pauvreté action d'urgence  Education environnementale  Sensibilisation  Sensibilisation |
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Quatre inspections de l'enseignement primaire sont appuyés dans l'enseignement de l'éducation environnementale et ont reçu des boîtes à image , des fiches pédagogiques et des affiches de 1997 à 2002.
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A partir de 2002 une cellule a été créée au sein de la
Direction Régionale de l'Education Nationale du Bas Sassandra avec l'appui du
PACPNT pour expérimenter l'appropriation de la matière par le Ministère.
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-Â Â Â Â Â Susciter et appuyer l’organisation des
groupes communautaires
-Â Â Â Â Â Stimuler et faciliter la collaboration
entre les groupes communautaires et les structures.
-Â Â Â Â Â Susciter un mécanisme de
financement des micro projets.
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Objectifs
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Valorisation éducative et culturelle du patrimoine
Générer des recettes pour la population riveraine et pour la conservation du P.N.T
Promotion du P.N.T. aux niveaux national et international
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Offres touristiques
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Visite des
chimpanzés habitués
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Visite des autres
primates
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Visite du Mont
Nienokoué
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Excursions sur la
rivière Hana
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Visite en
profondeur du parc
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Toutes ces
excursions s’effectuent sous la direction de guides touristiques formés et
professionnels
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Stratégie
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Approche participative pour l’auto-promotion
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Animation rurale
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Collaboration avec les autres structures intervenant autour du PNT
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Coopérations avec des
entreprises touristiques en Côte d’Ivoire et des agences de voyage
internationales
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Les
phases de développement
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1997 à 1999 : première phase
d’ouverture touristique (250 – 350 visiteurs par année
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1999 : réinvestissement pour une amélioration de la structure touristique
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2000 : promotion sur le marché national et international à 220 visiteurs
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2001-Premier semestre 2002:
stagnation du développement à cause de la situation
socio-politique
en Côte d’Ivoire à 230 visiteurs.
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Depuis
le 19 septembre 2002 suspension des visites touristiques dans le PNT du fait de
la situation socio-politique.
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Stratégie pour le développement des offres
touristiques
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Diversifier les attractions:
excursions plusieurs journées, construire un ‘Canopy Walk’, construction d’un
musée du P.N.T., etc.
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Développer le tourisme culturel
avec la population (visite des villages, musique et danse, artisanat,
agriculture – cacao, café
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Stratégie pour la Promotion de l’Ecotourisme dans le P.N.T
Â
Promotion du P.N.T. sur les marchés national
et internationaux (actuellement 90%
des visiteurs internationaux)
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Augmenter la
connaissance du P.N.T. et de la Côte d’Ivoire comme ‘destination Ecotourisme’
Â
Améliorer le confort pour les visiteurs de longue durée (électricité solaire, aires de repos, etc.
L’ouverture d’autres sites touristiques
Participer aux expositions internationales
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Contacter la presse (voyages,
nature, Ecotourisme, etc.)
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Développer et distribuer du
matériel publicitaire (brochure, poster, site web, CD Rom, etc.)
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L’avenir de l’Ecotourisme dans le PNT
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L’Ecotourisme dans le PNT est promu à un bel
avenir du fait de l’existence
de potentialités touristiques inestimables.
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Mais cela ne pourra devenir réalité que si et
seulement si un certain nombre de conditions
et
non des moindres sont réunies :
Formation de la population pour
pouvoir offrir un service d’un standard international
.Coopération plus accrue avec le
secteur privé (entreprises touristiques)
pour la promotion du tourisme sur les marchés internationaux
Retour rapide à une normalisation
de l’environnement socio-politique avec la résolution des problèmes
sécuritaires
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Depuis
le démarrage du Projet en 1993 jusqu'à maintenant beaucoup
de
résultats ont été obtenus.
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1 – Surveillance
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 Le
Parc National de Taï est l'un des Parcs appartenant au réseau des réserves de
la biosphère le mieux surveillé. Les résultats obtenus dans ce domaine sont
visibles sur le terrain. En effet, les résultats du biomonitoring indiquent une
augmentation sensible des espèces clés ou espèces bio-indicatrices. Cela
démontre l'efficacité du système de surveillance mis en place. La
comparaison des images satellitaires du Parc de 1993 et 1998 montre une
évolution positive de la forêt sur les surfaces dégradées. Une actualisation de ces images se fera
bientôt pour donner une meilleures lisibilité de la couverture végétale du
Parc.
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2 - Aménagement
 Le Parc National
de Taï est entièrement délimité. Les limites ont été entièrement relevées par
le GPS et stockées sous forme de base de données sur ordinateur.
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3 - Braconnage
 Le système de
surveillance mis en place a permis de réduire de manière sensible l'effet du
braconnage sur le Parc.
 L'analyse des
résultats techniques exposés plus haut donnent une idée de la situation
actuelle du Parc National de Taï.
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La situation de guerre en 2002 a ralenti certaines activités du Parc
notamment dans le domaine des micro projets autour du Parc et de
l’Ecotourisme ; mais les activités importantes comme la surveillance du
PNT se sont poursuivies.
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Le Parc National de Taï n’a pas été occupé par les rebelles.
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