Bréve présentation du Parc National Manovo Gounda – Saint – Floris (P.N.M.G.S.F.) Par SERENAM Celestin ( Centrafrique )
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Le Parc National Manovo – Gounda – Saint-Floris a été créé en 1933 et devenu Patrimoine de l’UNESCO en 1988 suite aux massacres des éléphants par les braconniers soudanais et tchadiens. D une superficie de 17400 Km .
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Au Nord :
Depuis le confluent du
ruisseau Djoulou avec la rivière Bahr Kameur, la rive droite de la Bahr-Kameur,
puis la Bah Aouk, jusqu’au confluent avec la rivière Aoukale.
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A l’Ouest :
La rive droite de l’Aoukalé
jusqu’au confluent de la rivière tété ou Manovo, puis la rive gauche de la tété
ou Manovo jusqu’à la source la plus à l’est à la limite administrative entre
les préfectures de Bamingui – Bangoran vers le Nord et la Haute Kotto vers le
Sud, latitude 21°14’21’’N. Longitude 8 007’E.
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Au Sud :
La limite administrative qui suit le partage des
eaux entre les rivières Manovo, Koumbala, Gounda, Goro et Vakaga vers le Nord
et les rivières Pipi, Boungou, Zamza et Pata ou Bohou vers le Sud, jusqu’à la
source de la rivière Vakaga.
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A l’Est :
la rive droite de la Vakaga
jusqu’au confluent de la rivière Ouandjia, puis une ligne droite orientée 360°
N d’environ 7,4 km de long jusqu’à la route Gordil-Mélé, puis la route comme
elle existe sur la carte 14N – 34 – x1960 jusqu’à la latitude 9°42’30’’ N.
Longitude 21°36’E puis une ligne droite orientée 360° N d’environ 3,0 km de
long, puis une ligne droite orientée 297° N d’environ 4,5 km de long jusqu’à
Djoulou, puis la rive droite du Djoulou jusqu’au confluent avec le Bahr Kameur.
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Sites particuliers car le Parc National Manovo –
Gounda –Saint -Floris, présente une grande diversité du milieu physique et des
paysages. On y trouve des sites particuliers tels que des archéologiques,
grottes…
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La région du Parc National
Manovo-Gounda-Saint-Floris a une richesse biologique unique avec une flore
dense et diversifiée. Elle bénéficie d’un climat qui est propice à une grande
diversification de la végétation, de la flore et des écosystèmes.
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Tous ces facteurs favorables expliquent la diversité
floristique (plus de 1500 espèces de plantes réparties dans près de 640 genres
et 141 familles).
On rencontre plus de 70% des plantes recensées.
Elles regorgent plusieurs écosystèmes composés d’une vingtaine de différents
types de végétation qui varient de la côte vers l’intérieur parmi lesquels plus
d’une quinzaine sont représentées dans le parc.
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Le P.N.M.G.S.F. regorge une grande diversité
d’animaux qui méritent d’être protégés à cause de leur fonction, pour
l’écosystème, leur rareté ou de leur statut de protection internationale. A
l’état actuel de nos connaissances, on ne peut pas établir des listes des
espèces uniquement au Parc National parce qu’il est évident qu’il y a des
mouvements d’animaux du Parc National Manovo –Gounda –Saint - Floris vers le Tchad, Soudan, R.D.C. et vis versa..
La présence des espèces de vertèbres ci-dessous a
été déjà confirmée.
Plus de 80 espèces de mammifères moyens et grands
dont une vingtaine de grande taille : éléphant(Loxodonta africana),
buffle(Syncerus caffer ) girafe,(Giraffa camelopardalis ),
hippopotame (Hippopotamus amphibius), panthère, (Panthera pardus
) lion,(Panthera leo ) Bongo,(Boocerus euryceros ) Elan Derby (Taurotragus
derbianus;), Léopard ,
Guépard, Hyéne rayée, et tachetée ,
Lamantin , Koudou(Hippotragus
equinus ), Sitatunga (Tragelaphus spekei ), Damalisque (Damaliscus
lunatus )Â …
Le P.N.M.G.S.F. héberge aussi des primates (plusieurs espèces)Â :
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ØÂ Â Â Â 28 espèces de chauve-souris
ØÂ Â Â Â 122 espèces de reptiles
ØÂ Â Â Â 23 espèces d’amphibiens
ØÂ Â Â Â beaucoup d’espèces de
poissons dans les cours d’eau (Manovo, Gounda, Dangavaya, Koumbala …) et les
inventaires ornithologiques ont confirmé la présence de 302 espèces d’oiseaux.
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Conservation
Il faut noter que depuis la création des zones
cynégétiques villageoises en poussant la population à protéger et gérer les
aires protégées de leur localité a fait qu il y a une forte baisse du
braconnage autochtone car, dans les
zones cynégétiques villageoises, la chasse est réglementée et, c’est aussi une
grande source de revenu pour la localité. Par contre, le braconnage extérieur
est resté intensif du côté de la frontière avec le Tchad et le Soudan.